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Ce que G. Schlemminger constate dans son chapitre d'introduction vaut la peine d'être lu attentivement car, en un bref aperçu, il décrit les invariants et la situation actuelle de l'enseignement des langues vivantes. Sa critique de la situation actuelle ne se veut ni facile ni hâtive; son ouvrage représente une étude approfondie des paradigmes référentiels à l'enseignement des langues. Il fournit la preuve que c'est dans la convergence des différentes théories de l'apprentissage, avec la multitude des pratiques de la pédagogie Freinet, que l'on trouvera une nouvelle voie pour l'enseignement des langues. Voie d'autant plus difficile à trouver que les contraintes - vraies ou simplement supposées - de progression, d'assimilation ou de mémorisation semblent favoriser un apprentissage guidé, centré sur l'enseignant(e) qui détient les rênes. La question posée par l'auteur initialement étant "de savoir si les savoir-faire pratiqués majoritairement sont les seuls possibles", celle-ci retiendra notre attention.Les deux grands objectifs de la présente étude sont l'analyse de l'évolution historique des techniques Freinet dans les classes de langues et la comparaison de ces techniques avec les concepts et pratiques didactiques et pédagogiques de l'époque respective. Pour ce faire, G. Schlemminger a constitué un corpus de documents, sur la base de 131 articles publiés dans des revues pédagogiques, qui relatent des expériences de pédagogie Freinet en classes de langues.